« Maison de Bousies » : différence entre les versions

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{{Famille|de Bousies}}
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{{Infobox Famille noble
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| autres=Reconnaissance de noblesse dans le Royaume uni des Pays-Bas en 1816 avec le titre de chevalier transmissible à tous les descendants mâles, présidence du corps équestre du Hainaut de 1817 à 1830 et concession du titre de comte pour tous en 1870.
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La '''Maison de Bousies''' ou '''de Bouzies'''<ref>Dans l'ancien régime de nombreux ouvrages écrivent "Bouzies" [https://www.genealogieonline.nl/west-europese-adel/I31629.php Exemple en ligne].</ref> est une ancienne famille noble subsistante du {{s-|XII}}. Elle tire son nom du village de [[Bousies]] dans le [[Cambresis]].
La '''Maison de Bousies''' ou '''de Bouzies'''<ref>Dans l'ancien régime de nombreux ouvrages écrivent "Bouzies" [https://www.genealogieonline.nl/west-europese-adel/I31629.php Exemple en ligne].</ref> est une ancienne famille noble subsistante du {{s-|XII}}. Elle tire son nom du village de Bousies dans le Cambresis.


== Historique ==
== Historique ==
La Maison de Bousies est issue de Wautier {{Ier}} de Bousies, pair du Cambrésis, seigneur banneret du Hainaut<ref>{{ouvrage|nom1=Ruteau|titre=Abrégé des Annales du Hainaut de Vinchant|lieu=Mons|année=1648|passage=12-13}}</ref> qui épousa en 1125 A. d'Estourmel<ref name="NU">{{harvsp|Magny|1861|p=}}{{refins}}.</ref> et dont est issu Wautier II, seigneur de Bousies, pair du Cambrésis, cité en 1172 et 1199<ref name="ANB1853_p50">{{harvsp|Stein d'Altenstein|1853|p=50}}</ref>{{,}}<ref name="Popli_p157">{{harvsp|Poplimont|1864|p=157}}.</ref>.
La Maison de Bousies est issue de Wautier {{Ier}} de Bousies, pair du Cambrésis, seigneur banneret du Hainaut<ref>Ruteau, ''Abrégé des Annales du Hainaut de Vinchant'', Mons, 1648, pp. 12-13</ref> qui épousa en 1125 A. d'Estourmel<ref name="NU">{{harvsp|Magny|1861|p=}}.</ref> et dont est issu Wautier II, seigneur de Bousies, pair du Cambrésis, cité en 1172 et 1199<ref name="ANB1853_p50">{{harvsp|Stein d'Altenstein|1853|p=50}}</ref>{{,}}<ref name="Popli_p157">{{harvsp|Poplimont|1864|p=157}}.</ref>.


Wautier II épousa Ada du Rœulx, arrière-petite-fille de Baudouin de Jérusalem<ref name="NU"/>. Ils eurent, entre autres, Wautier III qui se croisa en 1202 avec le Comte Baudouin de Flandre<ref name="AH_1202_202">{{ouvrage|prénom1=Geoffroy de|nom1=Villehardouin|lien auteur1=Geoffroy de Villehardouin|nom2=Vinchant|titre=Annales du Hainaut|tome=II|année=1202|passage=202}}{{refconf}}.</ref>.
Wautier II épousa Ada du Rœulx, arrière-petite-fille de Baudouin de Jérusalem<ref name="NU"/>. Ils eurent, entre autres, Wautier III qui se croisa en 1202 avec le Comte Baudouin de Flandre<ref name="AH_1202_202">Geoffroy de Villehardouin (alias Vinchant), ''Annales du Hainaut'', tome II, 1202, p. 202.</ref>.


Wautier III, seigneur et baron de Bousies, pair du Cambrésis, chevalier banneret du Hainaut épousa N… de la Maison de Champagne<ref name="AH_1202_202"/>. Ses armes sont représentées au château de Versailles dans la {{5e}} salle des croisades<ref name="ANB1853_p50"/>{{,}}<ref name="Popli_p158">{{harvsp|Poplimont|1864|p=158}}.</ref>.
Wautier III, seigneur et baron de Bousies, pair du Cambrésis, chevalier banneret du Hainaut épousa N… de la Maison de Champagne<ref name="AH_1202_202"/>. Ses armes sont représentées au château de Versailles dans la {{5e}} salle des croisades<ref name="ANB1853_p50"/>{{,}}<ref name="Popli_p158">{{harvsp|Poplimont|1864|p=158}}.</ref>.
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Au {{s-|XIII}}, Wautier V de Bousies, petit-fils de Wautier III, seigneur Bousies épousa Alix de Hainaut, fille de Philippe de Hainaut, seigneur de Sebourg, de Dandre et de Fayt<ref name="ANB1853_p50"/>. Son arrière-petite fille, Jeanne de Bousies, héritière de la seigneurie de Bousies, épousa Jean de la Pierre<ref name="ANB1853_p51">{{harvsp|Stein d'Altenstein|1853|p=51}}.</ref>.
Au {{s-|XIII}}, Wautier V de Bousies, petit-fils de Wautier III, seigneur Bousies épousa Alix de Hainaut, fille de Philippe de Hainaut, seigneur de Sebourg, de Dandre et de Fayt<ref name="ANB1853_p50"/>. Son arrière-petite fille, Jeanne de Bousies, héritière de la seigneurie de Bousies, épousa Jean de la Pierre<ref name="ANB1853_p51">{{harvsp|Stein d'Altenstein|1853|p=51}}.</ref>.


La branche contemporaine de la famille de Bousies est issue de Claude de Bousies (vivant au {{s-|XVI}}), seigneur d'Audierbois, et d'Isabeau de Trazegnies, fille de Triolus de Trazegnies et d'Antoinette de Quarouble, dame d'Escarmaing<ref>{{harvsp|Stein d'Altenstein|1853|p=53}}.</ref>{{,}}<ref>{{harvsp|Goethals|1849|p=}}{{refinc}}.</ref>. Claude de Bousies était le petit fils de Jean de Bousies et d'Isabeau de Praet<ref>{{harvsp|Stein d'Altenstein|1871|p=64}}.</ref>, et, petit neveu d'Eustache V de Bousies dont il sera question à la section suivante.
La branche (cadette) contemporaine de la famille de Bousies, que les auteurs contemporains ne rattachent pas de façon scientifique aux ancêtres sus-mentionnés, est issue de Claude de Bousies (vivant au {{s-|XVI}}), seigneur d'Audierbois, et d'Isabeau de Trazegnies, fille de Triolus de Trazegnies et d'Antoinette de Quarouble, dame d'Escarmaing<ref>{{harvsp|Stein d'Altenstein|1853|p=53}}.</ref>{{,}}<ref>{{harvsp|Goethals|1849|p=}}.</ref>. Claude de Bousies était le petit fils de Jean de Bousies et d'Isabeau de Praet<ref>{{harvsp|Stein d'Altenstein|1871|p=64}}.</ref>, et, petit neveu d'Eustache V de Bousies dont il sera question à la section suivante.


Après l'indépendance de la Belgique, Philippe et Charles-Alexandre ont été membres du Congrès National de 1830-1831<ref name="ANB1871_p68">{{harvsp|Stein d'Altenstein|1871|p=68}}.</ref>. Ils sont inhumés dans la crypte de la famille de Bousies dans l'église de Rouveroy<ref>{{lien web|auteur=Valentin Dupont|url=http://probelgicahainaut.blogspot.be/2014/05/le-comte-charles-alexandre-de-bousies.html|titre=Le comte Charles-Alexandre de Bousies de Rouveroy|site=Pro Belgica Hainaut|date=21 mai 2014}}.</ref>.
Après l'indépendance de la Belgique, Philippe et Charles-Alexandre ont été membres du Congrès National de 1830-1831<ref name="ANB1871_p68">{{harvsp|Stein d'Altenstein|1871|p=68}}.</ref>. Ils sont inhumés dans la crypte de la famille de Bousies dans l'église de Rouveroy<ref>Valentin Dupont, [http://probelgicahainaut.blogspot.be/2014/05/le-comte-charles-alexandre-de-bousies.html Le comte Charles-Alexandre de Bousies de Rouveroy], Pro Belgica Hainaut, 21 mai 2014.</ref>.


En 1735, une branche de la famille de Bousies se fixa en France, en Franche-Comté  sous le nom « de Bouzies » en la personne de Ferri-François -Alexandre de Bouzies. Cette branche française s'allia aux familles de Saunier de Villerschemin, de Rosière-Sorans, de Scey-Montbéliard<ref>[https://books.google.fr/books?id=EzBMuhlLkMkC&pg=PA137&dq=de+Bouzies+Champvans&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwil2_Lhs6XLAhVHwmMKHQmiDYcQ6AEIHDAA#v=onepage&q=%22Ferri-Fran%C3%A7ois-Alexandre%20de%20Bouzies%22&f=false Nicolas-Antoine Labbey de Billy, ''Histoire de l'Université du comté de Bourgogne'', C.-F. Mourgeon, 1815, pages 136 à 138.]</ref>{{,}}<ref>[https://books.google.fr/books?hl=fr&id=9t4YAAAAMAAJ&dq=de+Lurion+nobiliaire&focus=searchwithinvolume&q=Bouzies Roger de Lurion, ''Nobiliaire de Franche-Comté'', Laffitte Reprints, 1976, page 138.]</ref>, elle posséda le château de Champvans (Haute-Saône), donna quatre chevalier de l’Ordre de Saint-Georges<ref>[https://books.google.fr/books?id=7ehhp_LmUnkC&pg=PA126&dq=de+Bouzies+Champvans&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwil2_Lhs6XLAhVHwmMKHQmiDYcQ6AEIIjAB#v=onepage&q=%22Bouzies%22&f=false L. Suchaux, ''La Haute-Saône: dictionnaire historique, topographique et statistique des communes du département'', A. Suchaux, 1866, page 126.]</ref> et s’éteignit avec Félicité de Bouzies à la fin du {{XIXe siècle}}<ref>[https://books.google.fr/books?id=Es5nAAAAMAAJ&q=%22La+famille+de+Bouzies+s'%C3%A9teignit+%C3%A0+la+fin+du+XIXe+si%C3%A8cle%22&dq=%22La+famille+de+Bouzies+s'%C3%A9teignit+%C3%A0+la+fin+du+XIXe+si%C3%A8cle%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwizmoSLuKXLAhUE3WMKHT5_A5cQ6AEIHjAA Louis Bergeron, Guy Chaussinand-Nogaret, ''Grands notables du Premier Empire (Jura, Haute-Saône, Doubs)'', Centre national de la recherche scientifique, 1979, page 70.]</ref>.
En 1735, une branche de la famille de Bousies se fixa en France, en Franche-Comté  sous le nom « de Bouzies » en la personne de Ferri-François -Alexandre de Bouzies. Cette branche française s'allia aux familles de Saunier de Villerschemin, de Rosière-Sorans, de Scey-Montbéliard<ref>[https://books.google.fr/books?id=EzBMuhlLkMkC&pg=PA137&dq=de+Bouzies+Champvans&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwil2_Lhs6XLAhVHwmMKHQmiDYcQ6AEIHDAA#v=onepage&q=%22Ferri-Fran%C3%A7ois-Alexandre%20de%20Bouzies%22&f=false Nicolas-Antoine Labbey de Billy, ''Histoire de l'Université du comté de Bourgogne'', C.-F. Mourgeon, 1815, pages 136 à 138.]</ref>{{,}}<ref>[https://books.google.fr/books?hl=fr&id=9t4YAAAAMAAJ&dq=de+Lurion+nobiliaire&focus=searchwithinvolume&q=Bouzies Roger de Lurion, ''Nobiliaire de Franche-Comté'', Laffitte Reprints, 1976, page 138.]</ref>, elle posséda le château de Champvans (Haute-Saône), donna quatre chevalier de l’Ordre de Saint-Georges<ref>[https://books.google.fr/books?id=7ehhp_LmUnkC&pg=PA126&dq=de+Bouzies+Champvans&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwil2_Lhs6XLAhVHwmMKHQmiDYcQ6AEIIjAB#v=onepage&q=%22Bouzies%22&f=false L. Suchaux, ''La Haute-Saône: dictionnaire historique, topographique et statistique des communes du département'', A. Suchaux, 1866, page 126.]</ref> et s’éteignit avec Félicité de Bouzies à la fin du {{XIXe}} siècle<ref>[https://books.google.fr/books?id=Es5nAAAAMAAJ&q=%22La+famille+de+Bouzies+s'%C3%A9teignit+%C3%A0+la+fin+du+XIXe+si%C3%A8cle%22&dq=%22La+famille+de+Bouzies+s'%C3%A9teignit+%C3%A0+la+fin+du+XIXe+si%C3%A8cle%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwizmoSLuKXLAhUE3WMKHT5_A5cQ6AEIHjAA Louis Bergeron, Guy Chaussinand-Nogaret, ''Grands notables du Premier Empire (Jura, Haute-Saône, Doubs)'', Centre national de la recherche scientifique, 1979, page 70.]</ref>.


== Membres notables ==
== Membres notables ==
* '''Eustache V de Bousies''' († [[1558]]), chevalier de l'[[Ordre de la Toison d'or]], seigneur de [[Vertain]], de [[Feluy]], de [[Gosselies]], de Tyberchamps, capitaine de cinquante hommes d'armes et de cent archers, Lieutenant, puis Général et Maréchal dans les armées de [[Charles Quint]]. Jeanne de Bousies, sa fille, épousa Charles de Rubempré, vicomte de Montenaken, seigneur de Bièvre, de [[Rèves]], d'Aubigny, d'Estrées, etc. Elle était l'héritière et la dernière représentante de la branche aînée de la maison de Bousies.
* '''Eustache V de Bousies''' († 1558), chevalier de l'Ordre de la Toison d'or, seigneur de Vertain, de Feluy, de Gosselies, de Tyberchamps, capitaine de cinquante hommes d'armes et de cent archers, Lieutenant, puis Général et Maréchal dans les armées de Charles Quint. Jeanne de Bousies, sa fille, épousa Charles de Rubempré, vicomte de Montenaken, seigneur de Bièvre, de Rèves, d'Aubigny, d'Estrées, etc. Elle était l'héritière et la dernière représentante de la branche aînée de la maison de Bousies.
* '''Alexandrine Françoise Pétronille de Bousies''' (1745-1791), épouse de son cousin-germain le [[François Bonaventure Joseph du Mont, marquis de Gages|Marquis de Gages]], organisateur de la [[Franc-maçonnerie]] dans les Pays-Bas belgiques, fils de Charles-Antoine et de '''Victoire-Isabelle de Bousies de Rouveroy'''.
* '''Alexandrine Françoise Pétronille de Bousies''' (1745-1791), épouse de son cousin-germain le Marquis de Gages, organisateur de la Franc-maçonnerie dans les Pays-Bas belgiques, fils de Charles-Antoine et de '''Victoire-Isabelle de Bousies de Rouveroy'''.
* '''Ferdinand-Joseph-Constant, comte de Bousies-d'Escarmaing''', célibataire, né le 27 février 1748, après avoir commencé à servir en 1764, à seize ans, dans la Compagnie des Chevaux-Légers de la Garde ordinaire du [[Rois catholiques|Roi]] [[Très chrétien|Très-Chrétien]], il se préparait à entrer dans le clergé<ref>{{ouvrage|titre=De Fénelon à la Révolution: le clergé paroissial de l'Archevêché de Cambrai|prénom1=Gilles|nom1=Deregnaucourt||url=http://books.google.be/books?id=JaHeY1ssFhIC&pg=PA92|éditeur=Presses universitaires de Lille|année=1991|passage=92}}.</ref>, il fut reçu de minorité dans la vénérable [[Langue de France (Hospitaliers)|langue de France]] le 15 juillet 1771<ref>{{harvsp|Stein d'Altenstein|1853|p=60}}{{commentaire biblio|{{citation|Ferdinant-Joseph-Constant, né 27 février 1748, baptisé à Notre-Dame au Quesnoy, chevalier de Malte, reçu de minorité dans la vénérable langue de France 15 juillet 1771.}}}}</ref>, [[chevalier de Malte]]<ref>{{ouvrage|prénom1=Emmanuel Auguste|nom1= Hellin|titre=Supplément généalogique, historique, additions et corrections à L'Histoire chronologique des évêques et du chapitre exemt de l'église cathédrale de S. Bavon a Gand|éditeur=Pierre de Goesin|lieu=Gand|année=1777|passage=269|url=https://books.google.be/books?id=IqBjAAAAcAAJ&pg=PA269}}.</ref>{{,}}<ref name="LLR_c38">{{ouvrage|prénom1=Louis de|nom1=La Roque|titre=Catalogue des chevaliers de Malte appelés successivement chevaliers de l'ordre militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte|éditeur=Alp. Desaide|lieu=Paris|année=1891|passage= col. 38|url=https://archive.org/stream/cataloguedeschev00larouoft#page/n44/mode/1up}}{{commentaire biblio|{{citation|Ferdinand-Joseph-Constant de Bouziès, 1774.<br>Ferdinand-Louis de Bouziès, 1787.}}}}</ref>, sur preuve des huit quartiers : Bousies/d'Esclaibes  - Maes/Buignies - Carondelet/d'Esclaibes - Pronville/Druhot<ref>{{harvsp|Vegiano|1779|p=216}}</ref>{{,}}<ref>{{harvsp|Vegiano|Herckenrode|1862|p=297}}</ref>.
* '''Ferdinand-Joseph-Constant, comte de Bousies-d'Escarmaing''', célibataire, né le 27 février 1748, après avoir commencé à servir en 1764, à seize ans, dans la Compagnie des Chevaux-Légers de la Garde ordinaire du Roi Très-Chrétien, il se préparait à entrer dans le clergé<ref>Gilles Deregnaucourt, ''[http://books.google.be/books?id=JaHeY1ssFhIC&pg=PA92 De Fénelon à la Révolution: le clergé paroissial de l'Archevêché de Cambrai]'', Presses universitaires de Lille, 1991, p. 92.</ref>, il fut reçu de minorité dans la vénérable langue de France le 15 juillet 1771<ref>{{harvsp|Stein d'Altenstein|1853|p=60}}: {{citation|Ferdinant-Joseph-Constant, né 27 février 1748, baptisé à Notre-Dame au Quesnoy, chevalier de Malte, reçu de minorité dans la vénérable langue de France 15 juillet 1771.}}</ref>, chevalier de Malte<ref>Emmanuel Auguste Hellin, ''[https://books.google.be/books?id=IqBjAAAAcAAJ&pg=PA269 Supplément généalogique, historique, additions et corrections à L'Histoire chronologique des évêques et du chapitre exempt de l'église cathédrale de S. Bavon a Gand]'', Pierre de Goesin, Gand, 1777, p. 269.</ref>{{,}}<ref name="LLR_c38">Louis de La Roque, ''[https://archive.org/stream/cataloguedeschev00larouoft#page/n44/mode/1up Catalogue des chevaliers de Malte appelés successivement chevaliers de l'ordre militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte], Alp. Desaide, Paris, 1891, col. 38: {{citation|Ferdinand-Joseph-Constant de Bouziès, 1774.<br>Ferdinand-Louis de Bouziès, 1787.}}</ref>, sur preuve des huit quartiers : Bousies/d'Esclaibes  - Maes/Buignies - Carondelet/d'Esclaibes - Pronville/Druhot<ref>{{harvsp|Vegiano|1779|p=216}}</ref>{{,}}<ref>{{harvsp|Vegiano|Herckenrode|1862|p=297}}</ref>.


* [[Bonaventure de Bousies|'''''Bonaventure''-Hyacinthe-Joseph de Bousies''']] (1755-1831), chevalier, chevalier de l'[[ordre du Lion Belgique]]. Il fut consécutivement : maïeur de Mons, député de l'assemblée des représentants du peuple du Hainaut, membre du conseil des anciens, conseiller de préfecture du [[Jemmapes (département)|département de Jemmapes]], gouverneur de la province de Hainaut (1815-1821), chambellan du roi des Pays-Bas, membre de la {{1ère}} chambre des États généraux, conseiller d'État<ref>{{harvsp|Stein d'Altenstein|1871|p=69}}.</ref>.
* '''''Bonaventure''-Hyacinthe-Joseph de Bousies''' (1755-1831), chevalier, chevalier de l'ordre du Lion Belgique. Il fut consécutivement : maïeur de Mons, député de l'assemblée des représentants du peuple du Hainaut, membre du conseil des anciens, conseiller de préfecture du département de Jemmapes, gouverneur de la province de Hainaut (1815-1821), chambellan du roi des Pays-Bas, membre de la {{1ère}} chambre des États généraux, conseiller d'État<ref>{{harvsp|Stein d'Altenstein|1871|p=69}}.</ref>.


*'''Ferdinand Louis de Bousies''', né à Mons, fils de Charles de Bousies et de Marie d'Ive de Bavay, fut admis <!--de minorité--> dans l'[[ordre de Saint-Jean de Jérusalem]] le 23 septembre 1787<!--<ref>{{ouvrage|titre=Almanach de la Cour|lieu=Bruxelles|éditeur=Société belge de librairie Hauman et C{{e}}|année=1841|passage=135|url=https://books.google.fr/books?id=c7k_AAAAcAAJ&pg=PA135}}.</ref>{{,}}--><ref name="LLR_c38"/>{{,}}<ref>{{ouvrage|titre=L'ordre de Malte, ses grands maîtres et ses chevaliers|éditeur=Delaunay|année=1834|passage=259}}.</ref><!--, il reçut confirmation comme chevalier de l'ordre de Malte le 23 janvier 1834-->. Il avait épousé Anne d'Auxy de Foulenc.
*'''Ferdinand Louis de Bousies''', né à Mons, fils de Charles de Bousies et de Marie d'Ive de Bavay, fut admis dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem le 23 septembre 1787<ref>''[https://books.google.fr/books?id=c7k_AAAAcAAJ&pg=PA135 Almanach de la Cour]'', Bruxelles, Société belge de librairie Hauman et C{{e}}, 1841, p. 135.</ref>{{,}}<ref name="LLR_c38"/>{{,}}<ref>''L'ordre de Malte, ses grands maîtres et ses chevaliers'', Delaunay, 1834, p. 259.</ref>, il reçut confirmation comme chevalier de l'ordre de Malte le 23 janvier 1834. Il avait épousé Anne d'Auxy de Foulenc.


* [[Charles de Bousies de Rouveroy|'''''Charles''-Alexandre de Bousies de Rouveroy''']] ([[1789]]-[[1871]]), [[comte]], décoré de la Croix de fer, chevalier de l'ordre de Léopold et de l'[[ordre souverain de Malte]]<ref>{{ouvrage|titre=Almanach de la Cour|lieu=Bruxelles|éditeur=Société belge de librairie Hauman et C{{e}}|année=1841|passage=135|url=https://books.google.fr/books?id=c7k_AAAAcAAJ&pg=PA135}}.</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage|titre=Pasinomie|lien titre=Pasinomie|éditeur=Bruylant|année=1834|passage=134|url=https://books.google.fr/books?id=bhk0AQAAMAAJ&pg=PA134}}.</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage|prénom1=Georges|nom1=Dansaert|lien auteur1=Georges Dansaert|titre=Histoire de l'Ordre souverain et militaire de Saint-Jean de Jérusalem, dit de Rhodes ou de Malte, en Belgique|éditeur=Lesigne|lieu=Bruxelles|année=1932|passage=280}}.</ref>. Il fut consécutivement : auditeur au conseil d'État et sous-préfet, membre de l'ordre équestre et des états provinciaux du Hainaut, membre du congrès national, du sénat depuis 1830<ref name="ANB1871_p68"/>.
* '''''Charles''-Alexandre de Bousies de Rouveroy''' (1789-1871), comte, décoré de la Croix de fer, chevalier de l'ordre de Léopold et de l'ordre souverain de Malte<ref>''[https://books.google.fr/books?id=c7k_AAAAcAAJ&pg=PA135 Almanach de la Cour]'', Bruxelles, Société belge de librairie Hauman et C{{e}}, 1841, p. 135.</ref>{{,}}<ref>''[https://books.google.fr/books?id=bhk0AQAAMAAJ&pg=PA134 Pasinomie]'', éditeur Bruylant, 1834, p. 134.</ref>{{,}}<ref>Georges Dansaert, ''Histoire de l'Ordre souverain et militaire de Saint-Jean de Jérusalem, dit de Rhodes ou de Malte, en Belgique'', éditeur Lesigne, Bruxelles, 1932, p. 280.</ref>. Il fut consécutivement : auditeur au conseil d'État et sous-préfet, membre de l'ordre équestre et des états provinciaux du Hainaut, membre du congrès national, du sénat depuis 1830<ref name="ANB1871_p68"/>.


* [[Philippe de Bousies|'''René-''Philippe'' de Bousies''']] (° [[1789]]-[[1875]]), [[comte]], {{refconf|chevalier de l'[[ordre de Saint-Jean de Jérusalem|ordre de Malte]]<ref>{{lien web|titre=Handelingen Tweede Kamer 1826-1827 15 december 1826|site=Staten-Generaal Digitaal|date=15 décembre 1826|url=http://statengeneraaldigitaal.nl/document?id=sgd%3A18261827%3A0000015&zoekopdracht[kamer][0]=Eerste+Kamer&zoekopdracht[kamer][1]=Tweede+Kamer&zoekopdracht[kamer][2]=Verenigde+Vergadering&zoekopdracht[kamer][3]=UCV%2FOCV&zoekopdracht[zoekwoorden]=&zoekopdracht[vergaderjaar][van]=1814+-+1815&zoekopdracht[vergaderjaar][tot]=1994+-+1995&zoekopdracht[documentType]=Kamerverslagen&zoekopdracht[kamerverslagen][datum][van][0]=14&zoekopdracht[kamerverslagen][datum][van][1]=12&zoekopdracht[kamerverslagen][datum][van][2]=1826&zoekopdracht[kamerverslagen][datum][tot][0]=16&zoekopdracht[kamerverslagen][datum][tot][1]=12&zoekopdracht[kamerverslagen][datum][tot][2]=1826&zoekopdracht[kamerverslagen][paginas][van]=&zoekopdracht[kamerverslagen][paginas][tot]=&zoekopdracht[kamerverslagen][besprokenKamerstukken]=&zoekopdracht[kamerverslagen][sprekers][0]=&zoekopdracht[pagina]=1&zoekopdracht[sortering]=relevantie&pagina=1&zoom=0.5&highlights=aan}}..</ref>}}, chevalier de l'[[ordre de Léopold]], chevalier de l'[[ordre de la Légion d'honneur]]. Il fut consécutivement : officier de cavalerie, membre de l'ordre équestre du Hainaut, membre de la [[seconde Chambre des États généraux]], officier supérieur de la maréchaussée, membre du [[Congrès national (Belgique)|Congrès national]] et enfin membre de la chambre des représentants et du sénat<ref name="ANB1871_p68"/>.
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== Preuves de noblesse ==
== Preuves de noblesse ==
* {{date|5|mars|1816}} à [[La Haye]] par le roi [[Guillaume Ier (roi des Pays-Bas)|Guillaume {{Ier}}]] : nomination de '''Charles-Alexandre de Bousies de Rouveroy''', vicomte, comme membre du Corps équestre de Hainaut. Son nom figure sur la {{1ère}} liste officielle des nobles avec la mention que son titre de vicomte est transmissible à la primogéniture mâle. Les autres descendants mâles portent le titre de chevalier<ref name="ANB_PJLD">Paul Janssens et Luc Duerloo, ''[[Armorial de la noblesse belge]]'', 1992. [http://www.academia.edu/307411/Wapenboek_van_de_Belgische_adel_van_de_15de_tot_de_20ste_eeuw Lire en ligne].</ref> ;
* '''5 mars 1816''' à La Haye par le roi Guillaume {{Ier}} : nomination de '''Charles-Alexandre de Bousies de Rouveroy''', vicomte, comme membre du Corps équestre de Hainaut. Son nom figure sur la {{1ère}} liste officielle des nobles avec la mention que son titre de vicomte est transmissible à la primogéniture mâle. Les autres descendants mâles portent le titre de chevalier<ref name="ANB_PJLD">Paul Janssens et Luc Duerloo, ''Armorial de la noblesse belge'', 1992. [http://www.academia.edu/307411/Wapenboek_van_de_Belgische_adel_van_de_15de_tot_de_20ste_eeuw Lire en ligne].</ref> ;


* {{date|5|mars|1816}} à [[La Haye]] par le roi [[Guillaume Ier (roi des Pays-Bas)|Guillaume {{Ier}}]] : nomination de '''Ferdinand-Louis de Bousies''' comme membre du Corps équestre de Hainaut<ref name="ANB_PJLD"/> ;
* '''5 mars 1816''' à La Haye par le roi Guillaume {{Ier}} : nomination de '''Ferdinand-Louis de Bousies''' comme membre du Corps équestre de Hainaut<ref name="ANB_PJLD"/> ;


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* '''5 mars 1816''' à La Haye par le roi Guillaume {{Ier}} : nomination de '''Bonaventure-Hyacinthe-Joseph de Bousies''', chevalier, comme membre du Corps équestre de Hainaut. Son nom figure sur la {{1ère}} liste officielle des nobles avec la mention que son titre de chevalier est transmissible à tous les descendants mâles<ref name="ANB_PJLD"/> ;


* {{date|3|novembre|1822}} à Bruxelles par le roi [[Guillaume Ier (roi des Pays-Bas)|Guillaume {{Ier}}]] : reconnaissance de noblesse en faveur de '''René-Philippe de Bousies''', frère du Ferdinand-Louis de Bousis sus-mentionné<ref name="ANB_PJLD"/> ;
* '''3 novembre 1822''' à Bruxelles par le roi Guillaume {{Ier}} : reconnaissance de noblesse en faveur de '''René-Philippe de Bousies''', frère du Ferdinand-Louis de Bousis sus-mentionné<ref name="ANB_PJLD"/> ;


* {{date|31|décembre|1870}} à Bruxelles par le roi [[Léopold II (roi des Belges)|Léopold II]] : concession ''motu proprio'' du titre de comte transmissible à toute la descendance en faveur de
* '''31 décembre 1870''' à Bruxelles par le roi Léopold II : concession ''motu proprio'' du titre de comte transmissible à toute la descendance en faveur de
#'''Charles-Alexandre de Bousies''', vicomte, sus-mentionné<ref name="ANB_PJLD"/> ;
#'''Charles-Alexandre de Bousies''', vicomte, sus-mentionné<ref name="ANB_PJLD"/> ;
#'''Alexandre-Antoine-Adolphe de Bousies''', chevalier, fils de Bonaventure sus-mentionné<ref name="ANB_PJLD"/> ;
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== Alliances ==
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* <big>{{s|XII}} - {{s|XV}}</big> : ''Rœulx (du), Walincourt (de), Hainaut (de), Conflans (de), [[File:Armes de la Maison de Haynin.png|22px|alt=Armes de Haynin]] [[Maison de Haynin|Haynin (de)]], Pierre (de la), Chin (du), Esnes (d'), [[File:Blason famille be Trazegnies.svg|22px|alt=Armes de Trazegnies]] Trazegnies (de), Bierne (de), Landas (de), Polanen dite de la Lecke (de), Rouveroy (de), Praet dite de Moerkerke (de), Hamaide (de la), Mailly (de), Révery (de), [[File:Blason Humières.svg|22px|alt=Armes de Humières]] [[Maison de Humières|Humières (de)]], [[File:Blason_Rubempré.svg|22px|alt=Armes de Rubempré]] Rubempré (de), …''
* {{XIIe}} - {{XVe}} siècles : ''Rœulx (du), Walincourt (de), Hainaut (de), Conflans (de), Haynin (de), Pierre (de la), Chin (du), Esnes (d'), Trazegnies (de), Bierne (de), Landas (de), Polanen dite de la Lecke (de), Rouveroy (de), Praet dite de Moerkerke (de), Hamaide (de la), Mailly (de), Révery (de), Humières (de), Rubempré (de), …''
* <big>{{s|XVI}} - {{s|XVIII}}</big> : ''Briart de Rouveroy (de), Massiet (de), Esclaibes (d'), Grassis (de), Rocca (de), Brum de Miraumont (le), [[File:Looz Corswarem Wappen WWB 216.jpg|22px|alt=Armes de Corswarem]] [[Maison de Corswarem|Corswarem-Looz (de)]], [[File:Armes d'Yve.png|22px|alt=Armes d'Yve]] Yve de Bavay (d'), Mont de Gages (du), [[File:Armes de la Maison de Hoves.svg|22px|alt=Armes de Hoves]] Hoves des Estinnes (de), [[File:Armes écartelées de la famille Compère de Prelle.png|22px|alt=Armes de Compère dit de Prelle]] [[Famille de Prelle de la Nieppe|Compère de Prelle]], …''
* {{XVIe}} - {{XVIIIe}} siècles : ''Briart de Rouveroy (de), Massiet (de), Esclaibes (d'), Grassis (de), Rocca (de), Brum de Miraumont (le), Corswarem-Looz (de), Yve de Bavay (d'), Mont de Gages (du), Hoves des Estinnes (de), [[File:Armes écartelées de la famille Compère de Prelle.png|22px|alt=Armes de Compère dit de Prelle]] Compère de Prelle, …''
* <big>{{s|XIX}} - {{s|XX}}</big> : ''Cornet de Wavenbroeck, Behault (de), Hanot d'Harveng, Borluut, Marchant d'Ansembourg (de), [[File:Armoiries d'Ursel.svg|22px|alt=Armes d'Ursel]] [[Maison d'Ursel|Ursel (d')]], [[File:Armes des comtes d'Hemricourt de Grunne.png|22px|alt=Armes de Hemricourt]] Hemricourt de Grunne (de), Barre de Nanteuil (de la), Barre d’Erquelinnes (de la), Coppée, [[File:Armoiries de Merode 2.svg|22px|alt=Armes de Merode]] [[Maison de Mérode|Mérode (de)]], [[File:Armes de Pret.png|22px|alt=Armes de Pret]] Pret Roose de Calesberg (de), [[File:Blason de la ville de Haubourdin (59) Nord-France.svg|22px|alt=Armes du Chastel]] Chastel de la Howarderie (du), Borchgrave d'Altena (de), Gevers, [[File:Blason Fécocourt 54.svg|22px|alt=Armes de Ligne]] [[Maison de Ligne|Ligne (de)]], Swaters, [[File:Armes des Enffans.png|22px|alt=Armes des Enffans]] Enffans d'Avernas (des), …''
* {{XIXe}} - {{XXe}} siècles : ''Cornet de Wavenbroeck, Behault (de), Hanot d'Harveng, Borluut, Marchant d'Ansembourg (de), Ursel (d'), Hemricourt de Grunne (de), Barre de Nanteuil (de la), Barre d’Erquelinnes (de la), Coppée, Mérode (de), Pret Roose de Calesberg (de), Chastel de la Howarderie (du), Borchgrave d'Altena (de), Gevers, Ligne (de), Swaters, Enffans d'Avernas (des), …''


== Bibliographie ==
== Bibliographie ==
*{{ouvrage|prénom1=Oscar|nom1=Coomans de Brachène|titre=État présent de la noblesse belge|éditeur=Bet-Bo|lieu=Bruxelles|année=1971|passage=324-327}}.
* Oscar Coomans de Brachène, ''État présent de la noblesse belge Bet-Bo'', Bruxelles, 1971, pp. 324-327.
* {{ouvrage|prénom1=Félix-Victor|nom1=Goethals|titre=Dictionnaire généalogie et héraldique des familles nobles du Royaume de Belgique|tome=I|éditeur=Imprimerie de Polack-Duvivier|année=1849|url=http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5516266s}}.
* Félix-Victor Goethals, ''[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5516266s Dictionnaire généalogie et héraldique des familles nobles du Royaume de Belgique]'', tome I, Imprimerie de Polack-Duvivier, 1849.
* {{ouvrage|prénom1=Jean-François|nom1=Houtart|titre=Anciennes familles de Belgique|éditeur=Office généalogique et héraldique de Belgique|lieu=Bruxelles|année=2008|passage=174}}.
* Jean-François Houtart, ''Anciennes familles de Belgique'', Office généalogique et héraldique de Belgique, Bruxelles, 2008, p. 174.
* {{ouvrage|prénom1=Ludovic de|nom1=Magny|titre=Nobiliaire universel|éditeur=Poupart-Davyl|lieu=Paris|année=1861|url=https://books.google.be/books?id=HR4XAAAAYAAJ&hl=fr&pg=RA5-PA8#v=onepage&q&f=false}}.
* Ludovic de Magny, ''[https://books.google.be/books?id=HR4XAAAAYAAJ&hl=fr&pg=RA5-PA8#v=onepage&q&f=false Nobiliaire universel]'', Poupart-Davyl, Paris, 1861.
* {{ouvrage|prénom1=Charles|nom1=Poplimont|lien auteur1=Charles Poplimont|titre=La Belgique héraldique|tome=II|éditeur=de Walder|lieu=Paris|année=1864}}.
* Charles Poplimont, ''La Belgique héraldique'', tome II, de Walder, Paris, 1864.
* {{ouvrage|prénom1=Isidore de|nom1=Stein d'Altenstein|lien auteur1=Isidore de Stein d'Altenstein|titre=Annuaire de la noblesse de Belgique|éditeur=Decq|année=1853|url=https://books.google.fr/books/about/Annuaire_de_la_noblesse_de_Belgique.html?id=0XFWAAAAcAAJ}}.
* Isidore de Stein d'Altenstein, ''[https://books.google.fr/books/about/Annuaire_de_la_noblesse_de_Belgique.html?id=0XFWAAAAcAAJ Annuaire de la noblesse de Belgique], Decq, 1853.
* {{ouvrage|prénom1=Isidore de|nom1=Stein d'Altenstein|lien auteur1=Isidore de Stein d'Altenstein|titre=Annuaire de la noblesse de Belgique|éditeur=Decq|année=1871|url=https://books.google.fr/books/about/Annuaire_de_la_noblesse_de_Belgique.html?id=lnJWAAAAcAAJ}}.
* Isidore de Stein d'Altenstein, ''[https://books.google.fr/books/about/Annuaire_de_la_noblesse_de_Belgique.html?id=lnJWAAAAcAAJ Annuaire de la noblesse de Belgique]'', Decq, 1871.
* {{chapitre|prénom1=Corneille|nom1=Stroobant|titre chapitre=La Maison de Bousies - 1380-1548|titre ouvrage=Histoire de la commune de Feluy|tome=1|éditeur=Dehou|lieu=Bruxelles|année=1858|url=http://books.google.be/books?id=rRIpcpDrL_QC&pg=PA55}}.
* Corneille Stroobant, ''[http://books.google.be/books?id=rRIpcpDrL_QC&pg=PA55 La Maison de Bousies - 1380-1548]'', ''Histoire de la commune de Feluy'', tome 1, Dehou, Bruxelles, 1858.
* {{ouvrage|prénom1=Jean Charles Joseph de|nom1=Vegiano|lien auteur1=Jean Charles Joseph de Vegiano|responsabilité1=[[Jean Charles Joseph de Vegiano#chiffre|sous le sigle]] {{cita|M. D.** S. D. H.****}}|titre=Suite du supplément au Nobiliaire des Pays-Bas et du comté de Bourgogne|éditeur=J. Hanicq|lieu=Malines|année=1779|url=https://books.google.be/books?id=AWVMAAAAYAAJ&printsec=frontcover}}.
* Jean Charles Joseph de Vegiano (alias M. D.** S. D. H.****), ''[https://books.google.be/books?id=AWVMAAAAYAAJ&printsec=frontcover Suite du supplément au Nobiliaire des Pays-Bas et du comté de Bourgogne]'', J. Hanicq, Malines, 1779.
* {{ouvrage|prénom1=Jean Charles Joseph de|nom1=Vegiano|lien auteur1=Jean Charles Joseph de Vegiano|prénom2=J. S. F. J. L. de|nom2=Herckenrode|responsabilité2=éditeur scientifique|titre=Nobiliaire des Pays-Bas et du comté de Bourgogne|volume=1|éditeur=Gyselynck|lieu=Gand|année=1862|url=http://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=hvd.32044082329913}}.
* Jean Charles Joseph de Vegiano (alias J. S. F. J. L. de Herckenrode), ''[http://babel.hathitrust.org/cgi/pt?id=hvd.32044082329913 Nobiliaire des Pays-Bas et du comté de Bourgogne]'', volume 1, Gyselynck, Gand, 1862.
* ''Inventaire des archives de la famille de Bousies de Rouveroy'', Gembloux : Duculot, 1946.
* ''Inventaire des archives de la famille de Bousies de Rouveroy'', Gembloux : Duculot, 1946.


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Maison de Bousies
Image illustrative de l'article Maison de Bousies
Armoiries
Blasonnement D'azur à la croix d'argent. Couronne : comtale ancienne. Supports : deux lions léopoardés tenant des bannières aux armes de l'écu.
Devise « Bousies au bon fiert. »
Branches Comtes de Fauquenberg
Vicomtes de Rouveroy
Borluut
Période XIIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Cambrésis
Fiefs tenus Seigneurs et barons de Bousies, Verly, Vertaing, Feluy, Tyberchamps, Familleureux, Gosselies, Heriaumont, Odierbois, Escarmaing, Rouveroy, Préaux, Fayon, Saint-Symphorien, Malprouvé, La Haye, Champvans lez Gray, etc.
Demeures Château de Feluy
Château de la Rocq
Château de Rouveroy
Charges Pair du Cambrésis, Grand bailli de Hainaut
Fonctions militaires Chevalier banneret du Hainaut, Maréchal d'armées de Charles Quint
Fonctions ecclésiastiques Abbesse de l'abbaye noble de Forest, chanoinesse du chapitre de Moustier, chanoinesse à Sainte-Waudru de Mons, chevaliers de Malte
Récompenses civiles Chevalier de l'Ordre de la Toison d'or
Preuves de noblesse
Autres Reconnaissance de noblesse dans le Royaume uni des Pays-Bas en 1816 avec le titre de chevalier transmissible à tous les descendants mâles, présidence du corps équestre du Hainaut de 1817 à 1830 et concession du titre de comte pour tous en 1870.
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La Maison de Bousies ou de Bouzies[1] est une ancienne famille noble subsistante du XIIe siècle. Elle tire son nom du village de Bousies dans le Cambresis.

Historique

La Maison de Bousies est issue de Wautier Ier de Bousies, pair du Cambrésis, seigneur banneret du Hainaut[2] qui épousa en 1125 A. d'Estourmel[3] et dont est issu Wautier II, seigneur de Bousies, pair du Cambrésis, cité en 1172 et 1199[4],[5].

Wautier II épousa Ada du Rœulx, arrière-petite-fille de Baudouin de Jérusalem[3]. Ils eurent, entre autres, Wautier III qui se croisa en 1202 avec le Comte Baudouin de Flandre[6].

Wautier III, seigneur et baron de Bousies, pair du Cambrésis, chevalier banneret du Hainaut épousa N… de la Maison de Champagne[6]. Ses armes sont représentées au château de Versailles dans la 5e salle des croisades[4],[7].

Au XIIIe siècle, Wautier V de Bousies, petit-fils de Wautier III, seigneur Bousies épousa Alix de Hainaut, fille de Philippe de Hainaut, seigneur de Sebourg, de Dandre et de Fayt[4]. Son arrière-petite fille, Jeanne de Bousies, héritière de la seigneurie de Bousies, épousa Jean de la Pierre[8].

La branche (cadette) contemporaine de la famille de Bousies, que les auteurs contemporains ne rattachent pas de façon scientifique aux ancêtres sus-mentionnés, est issue de Claude de Bousies (vivant au XVIe siècle), seigneur d'Audierbois, et d'Isabeau de Trazegnies, fille de Triolus de Trazegnies et d'Antoinette de Quarouble, dame d'Escarmaing[9],[10]. Claude de Bousies était le petit fils de Jean de Bousies et d'Isabeau de Praet[11], et, petit neveu d'Eustache V de Bousies dont il sera question à la section suivante.

Après l'indépendance de la Belgique, Philippe et Charles-Alexandre ont été membres du Congrès National de 1830-1831[12]. Ils sont inhumés dans la crypte de la famille de Bousies dans l'église de Rouveroy[13].

En 1735, une branche de la famille de Bousies se fixa en France, en Franche-Comté sous le nom « de Bouzies » en la personne de Ferri-François -Alexandre de Bouzies. Cette branche française s'allia aux familles de Saunier de Villerschemin, de Rosière-Sorans, de Scey-Montbéliard[14],[15], elle posséda le château de Champvans (Haute-Saône), donna quatre chevalier de l’Ordre de Saint-Georges[16] et s’éteignit avec Félicité de Bouzies à la fin du XIXe siècle[17].

Membres notables

  • Eustache V de Bousies († 1558), chevalier de l'Ordre de la Toison d'or, seigneur de Vertain, de Feluy, de Gosselies, de Tyberchamps, capitaine de cinquante hommes d'armes et de cent archers, Lieutenant, puis Général et Maréchal dans les armées de Charles Quint. Jeanne de Bousies, sa fille, épousa Charles de Rubempré, vicomte de Montenaken, seigneur de Bièvre, de Rèves, d'Aubigny, d'Estrées, etc. Elle était l'héritière et la dernière représentante de la branche aînée de la maison de Bousies.
  • Alexandrine Françoise Pétronille de Bousies (1745-1791), épouse de son cousin-germain le Marquis de Gages, organisateur de la Franc-maçonnerie dans les Pays-Bas belgiques, fils de Charles-Antoine et de Victoire-Isabelle de Bousies de Rouveroy.
  • Ferdinand-Joseph-Constant, comte de Bousies-d'Escarmaing, célibataire, né le 27 février 1748, après avoir commencé à servir en 1764, à seize ans, dans la Compagnie des Chevaux-Légers de la Garde ordinaire du Roi Très-Chrétien, il se préparait à entrer dans le clergé[18], il fut reçu de minorité dans la vénérable langue de France le 15 juillet 1771[19], chevalier de Malte[20],[21], sur preuve des huit quartiers : Bousies/d'Esclaibes - Maes/Buignies - Carondelet/d'Esclaibes - Pronville/Druhot[22],[23].
  • Bonaventure-Hyacinthe-Joseph de Bousies (1755-1831), chevalier, chevalier de l'ordre du Lion Belgique. Il fut consécutivement : maïeur de Mons, député de l'assemblée des représentants du peuple du Hainaut, membre du conseil des anciens, conseiller de préfecture du département de Jemmapes, gouverneur de la province de Hainaut (1815-1821), chambellan du roi des Pays-Bas, membre de la 1re chambre des États généraux, conseiller d'État[24].
  • Ferdinand Louis de Bousies, né à Mons, fils de Charles de Bousies et de Marie d'Ive de Bavay, fut admis dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem le 23 septembre 1787[25],[21],[26], il reçut confirmation comme chevalier de l'ordre de Malte le 23 janvier 1834. Il avait épousé Anne d'Auxy de Foulenc.
  • Charles-Alexandre de Bousies de Rouveroy (1789-1871), comte, décoré de la Croix de fer, chevalier de l'ordre de Léopold et de l'ordre souverain de Malte[27],[28],[29]. Il fut consécutivement : auditeur au conseil d'État et sous-préfet, membre de l'ordre équestre et des états provinciaux du Hainaut, membre du congrès national, du sénat depuis 1830[12].
  • René-Philippe de Bousies (° 1789-1875), comte, chevalier de l'ordre de Malte[30], chevalier de l'ordre de Léopold, chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur. Il fut consécutivement : officier de cavalerie, membre de l'ordre équestre du Hainaut, membre de la seconde Chambre des États généraux, officier supérieur de la maréchaussée, membre du Congrès national et enfin membre de la chambre des représentants et du sénat[12].

Preuves de noblesse

  • 5 mars 1816 à La Haye par le roi Guillaume Ier : nomination de Charles-Alexandre de Bousies de Rouveroy, vicomte, comme membre du Corps équestre de Hainaut. Son nom figure sur la 1re liste officielle des nobles avec la mention que son titre de vicomte est transmissible à la primogéniture mâle. Les autres descendants mâles portent le titre de chevalier[31] ;
  • 5 mars 1816 à La Haye par le roi Guillaume Ier : nomination de Ferdinand-Louis de Bousies comme membre du Corps équestre de Hainaut[31] ;
  • 5 mars 1816 à La Haye par le roi Guillaume Ier : nomination de Bonaventure-Hyacinthe-Joseph de Bousies, chevalier, comme membre du Corps équestre de Hainaut. Son nom figure sur la 1re liste officielle des nobles avec la mention que son titre de chevalier est transmissible à tous les descendants mâles[31] ;
  • 3 novembre 1822 à Bruxelles par le roi Guillaume Ier : reconnaissance de noblesse en faveur de René-Philippe de Bousies, frère du Ferdinand-Louis de Bousis sus-mentionné[31] ;
  • 31 décembre 1870 à Bruxelles par le roi Léopold II : concession motu proprio du titre de comte transmissible à toute la descendance en faveur de
  1. Charles-Alexandre de Bousies, vicomte, sus-mentionné[31] ;
  2. Alexandre-Antoine-Adolphe de Bousies, chevalier, fils de Bonaventure sus-mentionné[31] ;
  3. René-Philippe de Bousies, écuyer, sus-mentionné[31].

Alliances

  • XIIe - XVe siècles : Rœulx (du), Walincourt (de), Hainaut (de), Conflans (de), Haynin (de), Pierre (de la), Chin (du), Esnes (d'), Trazegnies (de), Bierne (de), Landas (de), Polanen dite de la Lecke (de), Rouveroy (de), Praet dite de Moerkerke (de), Hamaide (de la), Mailly (de), Révery (de), Humières (de), Rubempré (de), …
  • XVIe - XVIIIe siècles : Briart de Rouveroy (de), Massiet (de), Esclaibes (d'), Grassis (de), Rocca (de), Brum de Miraumont (le), Corswarem-Looz (de), Yve de Bavay (d'), Mont de Gages (du), Hoves des Estinnes (de), Armes de Compère dit de Prelle Compère de Prelle, …
  • XIXe - XXe siècles : Cornet de Wavenbroeck, Behault (de), Hanot d'Harveng, Borluut, Marchant d'Ansembourg (de), Ursel (d'), Hemricourt de Grunne (de), Barre de Nanteuil (de la), Barre d’Erquelinnes (de la), Coppée, Mérode (de), Pret Roose de Calesberg (de), Chastel de la Howarderie (du), Borchgrave d'Altena (de), Gevers, Ligne (de), Swaters, Enffans d'Avernas (des), …

Bibliographie

Notes et références

Notes

Références

  1. ↑ Dans l'ancien régime de nombreux ouvrages écrivent "Bouzies" Exemple en ligne.
  2. ↑ Ruteau, Abrégé des Annales du Hainaut de Vinchant, Mons, 1648, pp. 12-13
  3. ↑ 3,0 et 3,1 Magny 1861.
  4. ↑ 4,0 4,1 et 4,2 Stein d'Altenstein 1853, p. 50
  5. ↑ Poplimont 1864, p. 157.
  6. ↑ 6,0 et 6,1 Geoffroy de Villehardouin (alias Vinchant), Annales du Hainaut, tome II, 1202, p. 202.
  7. ↑ Poplimont 1864, p. 158.
  8. ↑ Stein d'Altenstein 1853, p. 51.
  9. ↑ Stein d'Altenstein 1853, p. 53.
  10. ↑ Goethals 1849.
  11. ↑ Stein d'Altenstein 1871, p. 64.
  12. ↑ 12,0 12,1 et 12,2 Stein d'Altenstein 1871, p. 68.
  13. ↑ Valentin Dupont, Le comte Charles-Alexandre de Bousies de Rouveroy, Pro Belgica Hainaut, 21 mai 2014.
  14. ↑ Nicolas-Antoine Labbey de Billy, Histoire de l'Université du comté de Bourgogne, C.-F. Mourgeon, 1815, pages 136 à 138.
  15. ↑ Roger de Lurion, Nobiliaire de Franche-Comté, Laffitte Reprints, 1976, page 138.
  16. ↑ L. Suchaux, La Haute-Saône: dictionnaire historique, topographique et statistique des communes du département, A. Suchaux, 1866, page 126.
  17. ↑ Louis Bergeron, Guy Chaussinand-Nogaret, Grands notables du Premier Empire (Jura, Haute-Saône, Doubs), Centre national de la recherche scientifique, 1979, page 70.
  18. ↑ Gilles Deregnaucourt, De Fénelon à la Révolution: le clergé paroissial de l'Archevêché de Cambrai, Presses universitaires de Lille, 1991, p. 92.
  19. ↑ Stein d'Altenstein 1853, p. 60: « Ferdinant-Joseph-Constant, né 27 février 1748, baptisé à Notre-Dame au Quesnoy, chevalier de Malte, reçu de minorité dans la vénérable langue de France 15 juillet 1771. »
  20. ↑ Emmanuel Auguste Hellin, Supplément généalogique, historique, additions et corrections à L'Histoire chronologique des évêques et du chapitre exempt de l'église cathédrale de S. Bavon a Gand, Pierre de Goesin, Gand, 1777, p. 269.
  21. ↑ 21,0 et 21,1 Louis de La Roque, Catalogue des chevaliers de Malte appelés successivement chevaliers de l'ordre militaire et hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, Alp. Desaide, Paris, 1891, col. 38: « Ferdinand-Joseph-Constant de Bouziès, 1774.
    Ferdinand-Louis de Bouziès, 1787. »
  22. ↑ Vegiano 1779, p. 216
  23. ↑ Vegiano et Herckenrode 1862, p. 297
  24. ↑ Stein d'Altenstein 1871, p. 69.
  25. ↑ Almanach de la Cour, Bruxelles, Société belge de librairie Hauman et Ce, 1841, p. 135.
  26. ↑ L'ordre de Malte, ses grands maîtres et ses chevaliers, Delaunay, 1834, p. 259.
  27. ↑ Almanach de la Cour, Bruxelles, Société belge de librairie Hauman et Ce, 1841, p. 135.
  28. ↑ Pasinomie, éditeur Bruylant, 1834, p. 134.
  29. ↑ Georges Dansaert, Histoire de l'Ordre souverain et militaire de Saint-Jean de Jérusalem, dit de Rhodes ou de Malte, en Belgique, éditeur Lesigne, Bruxelles, 1932, p. 280.
  30. ↑ Handelingen Tweede Kamer 1826-1827, 15 december 1826, Staten-Generaal Digitaal, 15 décembre 1826.
  31. ↑ 31,0 31,1 31,2 31,3 31,4 31,5 et 31,6 Paul Janssens et Luc Duerloo, Armorial de la noblesse belge, 1992. Lire en ligne.

Voir aussi

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